Et si le plaisir devenait moteur de votre performance ?

Le
05.01.2025
/
Par
Marlene

Dans un monde où la performance est souvent associée à l’effort, la pression, l’épuisement, et au dépassement de soi, voire à la déconnexion de soi, une autre voie s’ouvre, plus humaine mais surtout plus durable : celle d’une performance portée par le plaisir. Une performance qui ne s’impose non pas dans la douleur, mais qui s’incarne dans l’élan, la motivation, et le désir d’évoluer en conscience.

Léon Marchand, athlète le plus titré des Jeux Olympiques de Paris 2024, a illuminé le bassin de Paris la Défense Aréna. Il entré dans la légende des nageurs d’exception en remportant quatre titres individuels et une médaille de bronze en relais sur 4×100 mètres quatre nages.

Une réussite qui a été anticipée depuis sa première participation aux JO de Tokyo. C’est par le biais d’une préparation mentale, renforcée par des techniques spécifiques de sophrologie que Léon Marchand a appris à se connaître, à se découvrir et à comprendre son fonctionnement.

Il puise son énergie non plus dans la peur, mais dans le plaisir.

Léon Marchand l’exprime ainsi : « Maintenant je n’ai plus peur de l’échec, (…) je profite, j’essaie (…), et il est plus facile de rester focus sur soi quand on s’aime », explique-t-il.

Lorsqu’on lui demande un mot pour définir ce qu’il est, le nageur évoque à nouveau la notion de plaisir plutôt que la victoire ou les trophées. Et même après avoir remporté sa médaille olympique, Léon Marchand insiste sur ses ressentis plutôt que sur sa performance. « J’ai réussi à me libérer, j’avais beaucoup de pression avant la course, (…) J’ai essayé d’ouvrir les yeux, d’écouter le bruit du public et de m’en servir, (…) C’est beaucoup de plaisir pour moi. »

Cette notion de plaisir associée à cette soif de vivre l’instant présent, tout en étant déconnecté de l’injonction de l’enjeu, lui ont permis de se transcender et de dépasser ses limites.

Les neurosciences montrent que le plaisir active le système de récompense du cerveau, notamment via la libération de dopamine. Ce neurotransmetteur renforce la motivation, augmente la capacité de concentration, favorise les apprentissages, et la régulation émotionnelle.

À l’inverse, privé de plaisir, le cerveau peine à maintenir un niveau optimal d’énergie mentale et physique. Notre système nerveux s’épuise plus facilement, notre énergie mentale et physique se disperse. La fatigue s’installe plus rapidement, ouvrant la voie à des états émotionnels négatifs comme la frustration, l’anxiété, la démotivation, voire le désengagement.

Les émotions négatives prennent le dessus, et le sentiment de subir remplace celui d’agir.

Cela peut naturellement se transposer dans le monde de l’entreprise.

Aussi, dans ma démarche d’accompagnement individuelle ou collective, réintégrer le plaisir dans son quotidien devient alors un levier puissant pour retrouver alignement, énergie et clarté d’action.

Mettre le plaisir au service de la performance, c’est choisir de grandir avec justesse, cultiver des conditions qui permettent non seulement de progresser, de se dépasser, mais également de rester profondément alignés avec qui l’on est. Le plaisir devient ainsi un moteur d’amélioration continue : il nourrit la motivation, soutient l’engagement, et permet d’accueillir pleinement ses émotions plutôt que de les subir.

Cela se traduit dans le domaine de la compétition sportive, comme dans tous les domaines de vie, dont le domaine professionnel.

Se concentrer sur la notion de plaisir améliore l’expérience que l’on est en train de vivre.

Pose son mental afin de ne plus être dans l’analyse de la situation que l’on est en train de vivre, afin de vivre pleinement, et en conscience notre expérience.

Cela n’est pas toujours naturel, et c’est précisément là que la sophrologie prend tout son sens, et devient un véritable levier d’accompagnement.

Pour rester ancré et revenir à l’instant présent, la respiration est la clé d’accès à privilégier pour se recentrer, et opérer un reset mental instantané. Les techniques respiratoires, à condition de s’y être entraîné en amont, seront un précieux sésame pour neutraliser les pensées anxiogènes et les scénarios d’anticipation.

La respiration suffit à apaiser le cerveau émotionnel en désactivant l’emballement de l’amygdale et en diminuant de 90 % les hormones du stress. Quand on sait l’effet inhibiteur et l’impact négatif du mauvais stress sur la performance, on comprend l’importance de se doter d’outils efficaces tels que la respiration, l’autosuggestion et la visualisation positive pour générer du bon stress.

Remettre le plaisir au cœur de l’action permet de réconcilier ambition et équilibre.

Se dépasser ne signifie pas s’épuiser. Il s’agit plutôt de trouver un chemin où l’on peut progresser tout en respectant son rythme, ses valeurs, ses besoins profonds. Cette approche invite à un changement de posture : on ne cherche plus à forcer, mais à mobiliser ses ressources avec justesse, à se connecter à son énergie intérieure.

La sophrologie permet de grandir avec plaisir, et de performer en conscience. Cette méthode psychocorporelle, accessible et structurée, propose un entraînement de la conscience qui permet de renforcer la perception positive de soi, du monde et des autres.

Elle nous apprend à écouter le corps, à reconnaître nos besoins et à nous reconnecter à ce qui nous anime vraiment. Ainsi, le plaisir devient un indicateur d’alignement, un signal intérieur qui nous guide vers des choix plus cohérents avec qui nous sommes.

Lorsque le plaisir est présent, l’action devient fluide, l’effort plus soutenable, et la progression plus naturelle. On ne se dépasse plus contre soi, mais avec soi. C’est cette intelligence du corps et de l’esprit que la sophrologie aide à cultiver : une performance enracinée dans la conscience de soi, dans l’écoute du vivant en nous, dans le respect de notre équilibre intérieur.

Une performance durable, quelle soit sportive, professionnelle ou personnelle, doit être portée par le plaisir.

Si vous souhaitez performer avec sens, contactez-moi pour réserver votre séance.